Centre
dentaire
Etienne Marcel
Les soins conservateurs, c’est grosso modo toutes ces petites raisons qui vous font courir chez le dentiste.
Une carie qui fait mal.
Un détartrage devenu un peu pressant.
Une envie de faire ce qu’il faut pour ne pas revivre l’enfer de la dernière fois, quand vous aviez tellement attendu avant de consulter que le dentiste avait du vous dévitaliser la dent. La carie était trop profonde.
Traiter une petite carie
Vous qui ne mangez jamais de bonbons, rarement sucré, souvent sans sel.
Vous qui vous brossez les dents trois fois par jour, à la manière d’un bon petit soldat.
Vous qui aviez jusque-là échappé à la troisième pathologie la plus fréquente au monde.
Oui, vous.
Ca y est. Vous voilà propulsé dans la vraie vie. Vous êtes victime de votre première carie.
Vous l’avez bien longtemps évitée mais maintenant, elle vous a rattrapée. Il va donc falloir la soigner. Mais comment ?
Tout dépend du stade d’évolution de la carie. Tout dépend du temps que vous avez mis avant de vous décider à aller consulter.
Si l’émail est juste un peu rongé, no problème. Le travail ira vite. Les techniques de la dentisterie restauratrice permettront de soigner votre émail dentaire, ainsi que la dentine, qui se trouve juste derrière.
Le dentiste nettoiera la dent et posera ensuite une petite obturation qui permettra de la reconstituer. Plus question de plombages. On en a assez entendu sur leur dangerosité présumée. En plus, ils sont clairement très laids. A la place, vous seront proposées des résines composites, des obturations céramiques ou des ciments verres ionomères. Des obturations résistantes, sans danger, et de la couleur de vos dents.
Elle est pas belle, la vie ?
Quand la carie est plus profonde…
Quand la carie s’est propagée plus en profondeur, c’est plus embêtant.
Elle a peut-être atteint la pulpe, le nerf dentaire, les vaisseaux sanguins, la racine, la gencive ? Nul ne le sait, pas même le dentiste, avant qu’il n’ait pu mener ses investigations dans votre bouche.
Et encore, même une fois dedans, pas toujours évident de savoir jusqu’où elle a percé, la coquine.
Si la pulpe dentaire est touchée, des soins d’endodontie vous seront prodigués. En fonction de la situation, le dentiste décidera s’il est possible – ou non – de préserver la vitalité pulpaire. Ou s’il faut dévitaliser la dent.
De deux choses l’une.
Si la carie n’est pas trop avancée dans son processus, le dentiste soignera la pulpe (en pratiquant une pulpotomie).
Si la pulpe est trop infectée, le dentiste devra la retirer (pulpectomie).
Une alternative, le coiffage pulpaire, permet de sauvegarder la partie de la pulpe qui n’aurait pas été atteinte. Dans ce cas, le dentiste pratique une pulpectomie partielle en ne retirant que la partie de la pulpe infectée. Mais cet acte est rarement pratiqué en raison de son taux d’échec assez important.
Dommage : il permet d’éviter la dévitalisation.
Des soins préventifs
Les soins conservateurs ne se résument pas au traitement des caries.
Il s’agit aussi de les prévenir.
Avis à ceux qui souhaitent les éviter ! Rendez-vous chez votre dentiste pour qu’il examine vos dents, vos gencives, et qu’ils vous donnent des conseils avisés.
Ces consultations préventives sont conseillées, à raison d’une fois par an.
De petits soins pourront alors être effectués, comme un détartrage ou un scellement des sillons.