Centre
dentaire
Etienne Marcel
Vous n’êtes pas très scrupuleux sur le brossage dentaire et vos dents sont abîmées ?
Vous êtes un tantinet gourmand et sujet aux caries à répétition ?
Ou peut-être vos dents se sont-elles simplement usées avec le temps ?
Quoi qu’il en soit, il faut les restaurer.
Le dentiste peut leur redonner une allure vaillante en les reconstituant avec une obturation moderne comme un inlay, un onlay, ou un inlay-core, si elles sont vraiment trop délabrées.
Inlay, onlay ou inlay-core ?
A chaque situation convient son obturation.
– L’inlay sert à combler une cavité située sur une paroi intérieure.
– L’onlay recouvre la dent pour combler une ou plusieurs cavités située(s) sur les pans extérieurs.
– L’inlay-core est utilisé dans les cas où la dent est vraiment abîmée et qu’une couronne ne peut être posée sur cette dent en l’état.
Et les plombages, alors ?
Ils ont disparu des cabinets médicaux. Autrefois très utilisés, ils laissent aujourd’hui la place à des obturations plus modernes, plus résistantes, plus fiables et aussi plus esthétiques. Différents matériaux peuvent en effet être utilisés pour fabriquer un inlay ou un onlay. Le plus souvent, il s’agit d’une résine composite ou d’un matériau céramique. Ceux-ci présentent l’avantage de pouvoir être teints de la couleur des dents. Un avantage de taille, lorsque la restauration est située sur une partie visible de la dentition.
L’inlay et l’onlay présentent une grande résistance mécanique (supérieure à celle des plombages), gage de leur longévité. Ils épousent bien mieux la paroi des dents, évitant ainsi la survenue d’affections liées aux cavités qui pourraient apparaître entre l’obturation et la dent. Les joints sont d’une plus grande qualité. Les finitions sont plus fiables, ce qui permet de préserver les gencives et les dents d’à-côté.
Inlay, onlay : une pose en deux étapes
Pour la pose d’un inlay ou d’un onlay, il faudra généralement compter deux rendez-vous.
Dans un premier temps (au cours du premier rendez-vous), le dentiste nettoie la dent et la débarrasse de l’infection. Il creuse une cavité dans la paroi qui accueillera l’obturation. Le dentiste réalise également une empreinte dentaire qu’il transmettra au laboratoire (sous réserve d’acceptation du devis par le patient). L’inlay ou l’onlay sera fabriqué sur-mesure, sur la base de l’empreinte.
Dans un second temps (lors d’un second rendez-vous), l’inlay ou l’onlay est posé par le dentiste.
Et l’inlay-core, alors ?
L’inlay-core est familièrement appelé « faux moignon », ou encore « dent sur pivot ». Il est ancré dans la racine, pour permettre la stabilité de la couronne qui sera d’ailleurs fixée sur lui, la dent étant trop abîmée pour servir de support.
L’inlay-core permet ainsi à une dent très délabrée de ne pas être retirée.
En pratique, l’inlay-core est composé d’un tenon et d’un moignon. Le tenon est inséré dans le canal radiculaire de la racine.
Le dentiste pose autant de tenons qu’il y a de racines, afin d’accroître la stabilité du dispositif. Une clavette permet de verrouiller le système en cas de tenons divergents.
Le moignon est la partie visible de l’inlay-core. C’est sur lui que sera fixée la couronne, au cours de la même consultation ou lors d’un autre rendez-vous.
Inlay-core : deux méthodes pour le fabriquer
L’inlay-core peut être fabriqué de deux manières : selon la méthode directe ou indirecte.
Dans le premier cas, le dentiste réalise une maquette avec une résine dentaire calcinable. Puis il envoie cette maquette au prothésiste, qui fabrique l’inlay-core en métal.
Dans le second cas, le dentiste réalise une empreinte en silicone. Sur la base de cette empreinte, le prothésiste réalise une maquette en cire. Celle-ci sera ajustée lors d’essais sur le patient, puis la prothèse définitive sera fabriquée.